Samantha s'était réveillée comme à son habitude, relativement tôt ce matin. Elle avait encore pas mal de travail sur son prototype de réacteur à Naqqadah. Elle prit un petit déjeuner rapide dans le mess désert. Elle avait l'habitude d'être la première arrivée et la dernière à partir. Samantha était un bourreau de travail et elle était connue pour ça dans la base. Le Général O'Neill le lui avait souvent reproché. Mais Sam ne considérait pas vraiment ce qu'elle faisait comme un travail. C'était plus une passion qu'autre chose. Alors, elle ne comptait pas ses heures. Samantha se dirigea ensuite vers son bureau. Elle s'y installa et alluma son ordinateur. Elle lança le programme de simulation. Elle apporta quelques modifications au programme de base qu'elle avait crée. Histoire de corriger les incohérences. Samantha se gratta la tête. Il y avait encore quelque chose qui clochait... Ele se demandait ce qui n'allait pas quand on tapa à sa porte.

Oui ?

Walter entra et la salua.

Sergent.

Sergent- Bonjour, Colonel. Voici un document du Général Landry. Vous avez rendez-vous en salle de briefing dans une heure.

Et Walter referma la porte. Carter ouvrit le dossier. P4X-539. Une planète à priori déserte, verdoyante. Une simple mission de reconnaissance. Et Sam devrait déterminer pourquoi le MALP ne fonctionnait que par intermitence. Samantha lut pendant l'heure qui lui restait le dossier très attentivement. Elle regarda sa montre. C'était l'heure. Elle se leva, ferma le dossier et le prit sous le bras. Puis, elle se dirigea en salle de briefing. La porte était ouverte. Elle entra et salua martialement le Général Landry. Puis, lorsqu'elle en eut reçu l'ordre, elle alla s'assoir à la table de réunion. Elle était apparemment la première. Elle toussota. Elle était en avance, les autres n'étaient donc pas en retard. Pas encore du moins...

Samantha était arrivée la première. Le Général Landry lui avait adressé un sourire bienveillant. Landry était devenu un père pour eux, pratiquement. Comme Hammond avant lui. Ils entretenaient des rapports très bons, qui dépassaient le simple cadre professionnel. D'ailleurs, Landry les avaient invités à passer un week-end dans le chalet désert de Jack. Samantha cessa de saluer et alla s'installer. Un petit moment passa, en silence. Sam était perdue dans ses pensées. Elle devait terminer son étude sur les réacteurs à Naqqadah qui permettraient de générer plus d'énergie pour alimenter la porte. Samantha s'égara un instant en pensant au Général O'Neill. Ce dernier lui avait rendu visite récemment. Et elle avait été sacrément heureuse de le revoir. Il lui avait tant manqué... Elle se demandait ce qui se passerait lorsque Jack serait à la retraite, ce qui arriverait forcément un jour. Pourrait-elle enfin vivre ce qu'elle s'était refusée ? Elle se concentra sur le moment présent. Daniel venait d'arriver et elle lui adressa un sourire.

Daniel.

Apparemment, Mitchell était encore en retard, mais ce n'était guère étonnant. Sam regarda Landry, attendant que le briefing commence. Elle avait déjà lu le dossier mais des informations complémentaires étaient toujours les bienvenues. Sam avait hâte de repartir en mission, son projet de réacteur à Naqqadag l'ayant un peu éloignée de l'exploration ces temps-ci. Samantha répondit au Général qui déplorait l'absence de Mitchell :

Oh, il ne saurait tarder, mon Géné...

Justement, quand on parlait du loup... Cameron venait d'arriver et il s'installa rapidement. Sam lui adressa un petit sourire. Puis, elle se concentra entièrement sur les paroles du Général. P3X-539. Hum, le MALP qui faisait des siennes ? Cela pouvait provenir de milles raisons différentes, des interférences avec le champ électromagnétique de la planète, une panne des moteurs, un tir ennemi... Et elle en passait... Le meilleur moyen de le savoir était d'aller sur place. Et d'après ce que le Général leur disait, des glyphes feraient le bonheur de Jackson. Samantha leva la main lorsque Landry demanda s'il y avait des questions ou des demandes.

Je suggère que SG-6 nous accompagne, pour surveiller la porte si nous explorons les environs. On n'est jamais trop prudent, mon Général. Surtout que nous ignorons si la planète est occupée.

Carter se tut, attendant de savoir si le Général allait accepter sa demande, ce qu'elle ne doutait pas qu'il ferait.